Les Fourberies de Scapin

En rendant à la pièce de Molière toute sa verve et son humour impertinent, Omar Porras démontre qu’un classique reste toujours palpitant dès lors qu’on l’aborde avec un œil neuf et inspiré.

Après une première version en 2009, le metteur en scène réussit à nouveau à nous enthousiasmer et à nous surprendre, comme si nous découvrions cette comédie pour la première fois. Captivant et somptueux, ce spectacle est d’une rare vir­tuosité. La mécanique s’y révèle parfaitement huilée et l’interprétation de haut vol, avec notamment un Laurent Natrella – ex-sociétaire de la Comédie-Française – époustouflant dans le rôle de Scapin.

«Trépidantes. S’il fallait un seul mot pour décrire ces Fourberies, ce serait celui-ci. On pourrait ajouter épicées, extraverties, tonitruantes, autant de qualificatifs qui disent le parti pris du maestro colombien pour éblouir le public par la truculence des corps avant même celle des mots.»

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24 Heures

«Laurent Natrella revêt la livrée de l’illustre pendard, sous la baguette ensorcelante d’Omar Porras.»

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Le Temps

«Une fourberie, c’est notamment, selon M. Robert, la disposition à tromper par des ruses, des artifices. Presque une définition de l’art de la mise en scène théâtrale. Ces Fourberies de Scapin millésime porrassien 2022 n’en manquent pas et c’est un régal.»

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RTS