La Famille Don Juan

«Faire découvrir avec humour l’art lyrique au moyen d’œuvres majeures», tel est le credo de Comiqu’opéra qui en appelle ici à Molière et à Mozart pour confronter Don Juan à ses dérives.

Pierre Lericq, fondateur des célèbres Epis noirs, a rejoint la compagnie neuchâteloise pour écrire avec elle une narration «made in 2024» du mythe de Don Juan. Celle-ci prend des allures d’enquête abracadabrante suite à l’assassinat de l’illustre libertin. De la statue de pierre qu’il a profanée à Sganarelle/Leporello ou Charlotte/Zerlina, tous les suspects nourrissent de lourds griefs à l’égard de la victime. Car évoquer Don Juan, c’est aussi interroger les limites de la liberté individuelle et dénoncer des travers qui parcourent les siècles: la domination des puissants, la violence et l’hypocrisie.

L’enquête policière se déroule dans l’appartement de Don Juan. L’époque choisie pour restituer cette intrigue rocambolesque se concentre sur les années 50-60 et les quatre interprètes jouent une dizaine de personnages.

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«Ce spectacle ne relève pas seulement du pastiche ou du détournement gamin. Il est un hommage amoureux à l’opéra, une irrésistible pochade, croquante, follement musicale, écrite et mise en scène avec gourmandise par Pierre Lericq.»

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Le Temps

Du lyrisme à la chanson, ou encore de la parole au chant, tous les moyens sont bons pour s’interroger sur la figure controversée du séducteur impénitent.

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