Ce monologue intense sur le deuil éprouve le sentiment d’être en vie et interroge ce qui le suscite, des plus grands moments de l’existence aux gestes les plus dérisoires.
A travers les souvenirs d’enfance de l’écrivaine Claudine Galea, entre un père né en Algérie, ayant participé à la Seconde Guerre mondiale et à la Guerre d’Indochine, et une mère française, communiste et anticolonialiste, la pièce questionne le poids de la grande Histoire sur celle de la cellule familiale. Avec son jeu tout en pureté, Valérie Dréville (Molière 2014 dans Les Revenants d’Ibsen) apporte son magnétisme à cette quête de beauté et de vérité empreinte d’un souffle vital que seuls peuvent générer l’écriture et l’art en général.
« Valérie Dréville joue pour nous et avec toutes ses ombres. Sa clarté vient de là. Les histoires qu’elle déroule en boucles font partie d’elle comme d’Emilie Charriot. Un sentiment de vie est le cadeau qu’elles se sont fait, c’est dire sa valeur. »
Le Temps
« Le monologue est un art d’équilibriste. On retient son souffle, on suit le funambule jusqu’au bout, suspendu à ses balancements, ses inflexions, son corps et sa respiration. Un sentiment de vie se joue ainsi : sur un fil. Ni trop tendu, ni trop souple. Juste comme il se doit . »
RTS
« D’une présence folle, la grande comédienne Valérie Dréville sublime les mots de Claudine Galea. On pourrait l’écouter pendant des heures.»
24 Heures
Générique
texte
Claudine Galea
avec
Valérie Dréville
coproduction
Théâtre National de Strasbourg
Théâtre Vidy-Lausanne